En 2022, la non hétérosexualité et la transidentité peuvent encore être considérées comme des maladies dont il faut guérir. Il est donc légal, dans certains pays, de torturer des personnes en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Ces pratiques se nomment les thérapies de conversion. Elles existent dans de nombreux pays… et même en France ! 😨

« Une maladie à guérir »
Les thérapies de conversion sont nées aux États-Unis dans les années 1970. On les appelle aussi « homothérapies », puisqu’elles ont pour but de changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre des personnes LGBT+. Très vite, ces méthodes se sont propagées en Europe, puis en France dans les années 90 ✈️

Mises en œuvre par des religieux qui associent l’homosexualité et la transidentité à une maladie, elles sont censées « guérir » et « contenir les pulsions » des personnes non-hétérosexuel.les ou transgenres !

Des violences atroces
Des personnes LGBT+, mineures et majeures, sont forcées, par leur entourage, de suivre ces thérapies qui peuvent durer plusieurs années. Elles ont l’obligation de chercher des "causes" psychologiques à leur non hétérosexualité ou transidentité. Pour cela, elles subissent des tortures psychologiques et physiques comme les électrochocs, l’exorcisme, les injections d’hormones, les viols, l’excision, la manipulation mentale… ⚠️

Des répercussions très graves
En plus de violer les droits humains, les thérapies de conversion brisent des vies. Elles provoquent un haut niveau d’anxiété et des dommages psychologiques 💔
Les victimes s’abstiennent donc de faire ce dont elles ont envie, et de vivre une vie épanouie.
Humiliées, violentées et souvent rejetées par leur famille, elles n’ont plus confiance en elles. Certaines personnes développent même des pensées suicidaires 💭

31 janvier 2022 : une nouvelle loi entre enfin au code pénal !
Les thérapies de conversion ont été condamnées par le Parlement Européen le 1er mars 2018, et ont été bannies en Allemagne, à Malte, au Brésil, en Albanie… Mais malgré la pénalisation de l’homophobie, elles étaient toujours légales en France ! En juin 2020, la députée LREM Laurence Vanceunebrock avait donc déposé une proposition de loi pour interdire ces pratiques ⚖️

C’est dans ce but que les chanteurs Eddy de Pretto, Hoshi et d’autres artistes s'étaient mobilisés en relayant le hashtag #RienAGuérir ✊

Après une adoption à l'unanimité par l'Assemblée Nationale en octobre, le Sénat a enfin ratifié ce projet de loi le 7 décembre 2021.

Les peines encourues par les personnes qui exercent ces pratiques pourront aller jusqu'à 2 ans de prison et 30 000 d'amende.

Rien à guérir !
Homosexualité, bisexualité, pansexualité, transidentité etc… Toutes les orientations sexuelles et identités de genre sont belles 🧡💛💚💙💜 
Elles ne sont ni anormales, ni des maladies, ni des perversions. Il n’y a donc rien à guérir ! 🏳‍🌈