Illustration : Photo de Annika Gordon sur Unsplash

En France, on estime que près de 2 millions de personnes sont concernées par la précarité menstruelle et, parmi elles, 44% des jeunes de 18 à 24 ans* ! Mais qu’est-ce que c’est exactement ?🤔

Des moyens financiers insuffisants
La précarité menstruelle est le fait, pour une personne réglée, de ne pas avoir les moyens financiers suffisants pour s’acheter des protections périodiques (serviettes hygiéniques, tampons...) 💰 Ces produits sont pourtant de première nécessité, mais ils représentent un budget très conséquent !

Elle tente donc de trouver des alternatives. Le but étant de garder son argent pour des choses encore plus essentielles, comme la nourriture par exemple... Elle utilise alors du papier toilette en guise de protection ou est contrainte de rester chez elle pour mieux gérer ses pertes menstruelles. Certaines personnes choisissent aussi de garder la même protection plus longtemps, ce qui peut être très dangereux pour la santé… ☣️

Les solutions françaises
Face à cette situation, la France a donc mis en place quelques mesures. En 2016, la TVA sur les protections périodiques est passée à 5.5% au lieu de 20%. 
Depuis 2021, des distributeurs de protections gratuites ont été installés dans certains collèges, lycées et universités. Enfin, à partir de 2024, les protections périodiques réutilisables pourraient être partiellement remboursées pour les jeunes de moins de 26 ans.

La France en retard
Toutefois, la France est en retard par rapport à d’autres pays comme l’Ecosse, car elle limite la distribution de protections gratuites à quelques établissements scolaires.

C'est pour cela qu'en France des associations, comme "Règles Elémentaires", ont pris le relais et organisent des collectes et des distributions gratuites de protections périodiques 💓

* Sources : Etude OpinionWay pour Règles Elémentaires de mars 2023 - “La précarité menstruelle chez les étudiant.e.s en France”, Enquête réalisée par la FAGE, l'ANESF et l'AFEP, 2021.