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“Si t’as pas de fesses, t’as walou” ...

Crédits photo : compte Instagram @kyliejenner

“T’es pas bonne si t’as pas de fesses t’as walou”... Ces paroles d’une chanson de Booba en disent long sur les injonctions qui existent dans la société pour qu’un corps soit considéré comme “beau” (et ici, réduit à être excitant…). Sauf que ces normes sont soumises à la mode, et que les conséquences sont dramatiques.

🤦‍♀️ Sérieux, y’a une mode pour le corps humain ?!

Pour les jeans, c’est connu, la mode change tout le temps : un coup, c’est taille haute, puis taille basse, skinny au niveau des jambes puis large, court au-dessus des chevilles puis tombant sur les pieds, avec un un ourlet puis effiloché… 👖 Les tendances se suivent et se répètent de façon cyclique, et on voit aujourd’hui l’impact désastreux de la fast fashion sur la planète…

Quand on y pense, c’est déjà absurde pour un vêtement (même si oui, bien sûr, c’est cool la mode 😁), mais le pire, c’est que les “tendances” s'appliquent aussi… au corps humain !... et plus particulièrement au corps de la femme 😨

Dans les années 50, il fallait être pulpeuse, dans les années 60-70, les tiges longilignes avaient la cote, dans les années 90, il fallait être squelettique, et depuis les années 2010, la mode est au “corps en sablier” : taille XS ; fesses, hanches, seins : XXL.

🤔 Mais dans quel intérêt ?...

Parce que nous sommes dans une société de consommation, et que cela fait tourner l’économie et le business de certains 🕴
En l’occurrence, les industriels quand il s’agit de mode, et tout un tas d’acteurs (médecins, labos, fabricants de machines et de produits miracles, cosmétiques, etc…), quand il s’agit du corps humain.

Et c’est là que notre corps est réduit à un objet purement esthétique : on oublie toutes ses autres fonctions et il devient un produit de consommation, qu’on ne jette pas encore à la poubelle 🧺 pour en acheter un autre quand on s’en est lassé, mais dont on remplace certaines pièces…

🤳 Le mythe du “corps parfait”

Pour arriver à ce “it corps” 👜 du moment, de nombreuses personnes ont recours à la chirurgie esthétique. Le phénomène n’est pas nouveau en soi, mais il s’est beaucoup développé depuis les 10 dernières années (le marché a été multiplié par 3 !) et, notamment, auprès d’un public plus jeune qu’avant (les 18-34 ans vs les plus de 50 ans).

Ce qui est problématique pour au moins 4 raisons :

💰 les chirurgies coûtent cher. On pourrait penser que cela limite donc leur accès, mais des personnes sont prêtes à s’endetter pour cela, voire à aller à l’étranger et parfois risquer d’être opéré.e dans de mauvaises conditions.
😷 les risques potentiels sur la santé, et vu le nombre de témoignages actuels de la part d’influenceuses sur les infections postopératoires et autres conséquences de leurs injections ou remodelages, cela fait vraiment peur… 
le côté souvent irréversible de la transformation, alors que la mode est cyclique… Revenir en arrière, c’est subir de nouvelles opérations, qui elles aussi coûteront cher …
😨 le risque addictif : parce que les injonctions de beauté changent, le risque de ne jamais être satisfait.e est grand, et certaines personnes peuvent ne plus savoir s’arrêter et multiplier les opérations … ce qui n’est pas sans risque.

😩 Des impacts psychologiques désastreux

Mais avant d’impacter les corps, ces effets de mode sont à l’origine de nombreux complexes qui peuvent être “juste” perturbants, ou carrément bloquants, quand ils entraînent un mal-être profond ou la perte de toute estime de soi... Avoir un corps qui ne semble pas dans la norme vue sur les réseaux, dans les films, les publicités ne devrait pas créer de complexe, car nous sommes tou.te.s différent.e.s !

En plus, ce que l’on y voit n’est pas représentatif de la réalité : plus d’un tiers des femmes s’habillent en 40 ou 42, là où la mode nous fait croire que les tailles 34 et 36 sont la norme ou le but à atteindre.

Ils peuvent aussi engendrer des troubles de l’alimentation (anorexie, boulimie) aux conséquences parfois dramatiques… 😢

Alors si tu n’aimes pas ton corps, essaie de prendre du recul grâce à ces éléments, pour apprendre à l’accepter. Il le mérite, et tu le mérites 💗

Sources :
- Statista : Les Français et la chirurgie esthétique - Faits et chiffres, 2024
- IFIH (Union Française des Industries de l'Habillement) : Les nouvelles mensurations des françaises, 2006


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