Les violences sexistes et sexuelles sont classées dans cette pyramide selon deux principes : 

Leur niveau de gravité ⚖️

Il s'agit de leur niveau de gravité estimé par le Code pénal, et déterminant la nature des peines encourues :   

• Les délits punis le moins sévèrement, comme les agissements sexistes (sanctionnés par des amendes uniquement) sont placés en bas de la pyramide, tandis que les agressions sexuelles, punies par des amendes et des peines de prison, sont placées plus haut. 
• Tout en haut, les actes les plus graves, à savoir les crimes comme les viols, les mutilations sexuelles, la traite des êtres humains et les féminicides, sont punis d’amendes et de peines de prison plus importantes. 

Leur fréquence 🗓️ 

Les outrages sexistes se produisent plus fréquemment que les viols ou les féminicides par exemple. 

La pyramide permet de prendre conscience que les violences sexistes et sexuelles sont connectées et participent à renforcer les inégalités de genre.  

Elle révèle comment des comportements répandus, comme les remarques ou les blagues sexistes, normalisent - aussi bien auprès des victimes que des agresseurs - un climat qui peut mener à des violences plus graves, comme les agressions sexuelles et les viols. En reconnaissant cette continuité, la pyramide invite à ne pas banaliser les violences ordinaires, car elles ouvrent la porte aux formes de violence les plus graves ❌